vendredi 25 juillet 2008

Baniamu ya beto [nos tortues]










Rénatura Congo est actuellement
dans sa septième année d'action
en faveur des tortues marines
sur le littoral du Congo-Brazzaville.

Retrouvez-les sur RFI...

* Espace océan du 16 juin 2007
* Reportage Afrique du 23 juillet 2008

Les tortues marines au Congo
Longues de 170 kilomètres, les côtes congolaises accueillent cinq des huit espèces de tortues marines à différents stades de leur vie. Chaque année entre les mois de septembre et d'avril, principalement deux espèces de tortues marines sortent sur les plages du Congo pour nidifier : la tortue luth (Dermochelys coriacea) et la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea).

Des espèces menacées
Au Congo, les tortues marines sont confrontées à de nombreuses menaces :
* lors de l'incubation des oeufs,
* lors de l'émergence des tortues nouveau-nés,
* à l'âge adulte.
La pression humaine sur les tortues marines est très forte : les femelles adultes sont intensément chassées lors de leur ponte et les oeufs pondus dans le sable sont prélevés presque systématiquement.

Rénatura : conserver les tortues marines
L'objectif est de conserver les tortues marines au Congo :
* en développant des actions qui limitent la pression humaine sur les tortues et leur environnement,
* en participant à une meilleure connaissance de la biologie de ces espèces dans les eaux côtières d'Afrique de l'ouest.

Trois sites d'étude exhaustive
Actuellement, trois camps fixes saisonniers d'étude exhaustive sont installés sur le littoral. Ces trois zones sont étudiées chaque année depuis trois ans. Deux sites : Tchissaou et Bellelo sont situés au nord de Pointe-Noire, le troisième site de Djéno s'étend à environ 20 km au sud de cette capitale économique du Congo.

Fréquentation sur le reste du littoral
Afin de réaliser une estimation de la fréquentatin globale des tortues marines au Congo, quatre autres zones réparties sur le littoral congolais et choisies par tirage au sort, sont parcourus deux fois par mois. Les patrouilleurs y recensent les nids de tortues marines fraîchement pondus au cours de la nuit précédente, ainsi que les carcasses déposées depuis le dernier passage des agents.

Une action concrète et participative : relâcher les tortues prises dans les filets de pêche
Les captures accidentelles dans les filets de pêche traditionnelle le long de la côte congolaise représentent une réelle menace pour les tortues marines. En général, la libération de l'animal provoque d'importants dégâts dans le filet. La vente de la prise constitue souvent la solution choisie par le pêcheur pour couvrir les frais de réparation du matériel. Une mesure d'accompagnement a été proposée aux pêcheurs. Lors de la capture accidentelle d'une tortue toujours en vie, un agent de Renatura vient constater la libération effective de l'animal et estimer l'ampleur des dégâts. Rénatura fournit alors le matériel nécessaire à la réparation du filet, c'est-à-dire des bobines de fil ou des pièces de filet. En revanche, tout le travail de réparation reste à la charge du pêcheur. Ce programme est donc une véritable collaboration entre les pêcheurs et l'association.

Éducation dans les établissements scolaires
Un programme d'éducation dans les écoles et collèges situés le long du littoral a été initié en novembre 2005. Une fois par semaine, deux agents ayant déjà une expérience avec la sensibilisation du grand public à la conservation de l'environnement naturel interviennent dans un établissement.

Un reportage sur les activités d'éducation à l'environnement menées par les agents de Rénatura dans les écoles congolaises a été diffusé le 23 juillet 2008 sur RFI.

Nathalie Bréheret & Gaëlle Bal
Coordinatrices des activités


RÉNATURA
BP 414 - Pointe-Noire
République du Congo
Tél : 00 (242) 544 99 99
http://www.renatura.asso.eu.org/

Photo et source : Rénatura

lundi 21 juillet 2008

Inventer un non-lieu









« Les pauvres, boucs émissaires de tous les maux majeurs du pays, sont désormais sommés de se prendre en charge sous peine de se voir infliger une volée de mesures punitives et vexatoires destinées, sinon à les ramener sur le droit chemin de l’emploi précaire, du moins à minorer leurs exigences sociales. »
Loïc Wacquant, Punir les pauvres,
Agone, 2004.


La compagnie La Faille présente Faim au festival OFF d'Avignon, un spectacle mis en scène par Wilhelm Queyras et interprété par Thomas Daviaud, d’après le roman éponyme de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature en 1920.

Musique & violon : Vincent Longelin
Décor & costumes : Theresa Meixner
Lumières : Sarah Caquant


Faim est le voyage intérieur d’un intellectuel errant dans les rues d’Oslo. Écrit à la fin du XIXe siècle, ce texte est incroyable d'actualité. Métrique mouvement d’ascension, graduelle descente de la sphère sociale aux ténèbres d’une vie sans attaches. Bruissement grinçant du souffle d’un homme de la Terre, devenu sans-logis comme l’orage arrache ses feuilles à l’arbre esseulé au cœur de la forêt.
Le violon qui l’accompagne est son dernier lien avec le cosmos, un garde-fou qui le maintient à la surface du globe comme l’écorce du chêne, et l’empêche de sombrer.
Cet homme pourtant, jamais ne s’incline devant l’adversité, mais laisse progressivement naître toute l'animosité envers ses semblables que ses forces de survie lui permettent. Cette sensation, qui progresse lentement comme un ver dans le corps d’un être sensible, est une permanente négociation de l’homme avec l’univers et son destin.
Une métaphore surnaturelle pointe : l’homme invente un non-lieu absurde où il devient un chien, avili mais vivant. Il renie sa vie affective et évoque l’insoutenable étrangeté que tout être humain rencontre sur son chemin et qui l’amène à transgresser les lois de l’humanité.
Sur la base d'un texte d'une grande modernité, Thomas Daviaud et Wilhelm Queyras entreprennent un travail considérable de recheche scénographique, mise en scène et jeu de l'acteur, qui laisse grandir avec une immense dextérité, le mouvement débordant et intègre de son flux intérieur.

du 11 au 30 juillet à 00h15
tarif unique : 5 €

Théâtre du Funambule
12 rue Plaisance
84000 Avignon
+33 (0)9 54 14 69 29

mercredi 16 juillet 2008

U'Sangu Ndji-Ndji


4e édition,
du 26 au 30 juillet 2008

Depuis trois ans, l’espace Yaro de Pointe-Noire accueille au mois de juillet des artistes de divers horizons pour célébrer les traditions, les cultures et le patrimoine musical africain au moyen d'un festival de musique : U'Sangu Ndji-Ndji.



Ce festival, lancé à l'initiative de Pierre Claver Mabiala, est un espace de rencontres et d’expression des traditions et des cultures africaines par la musique… Il a également réussi à rendre ses partenaires unanimes sur l’importance de pérenniser cette entreprise, qui permet aux artistes de se réapproprier leur identité et de la mettre en valeur.

« Notre environnement, notre musique, fondement même de notre identité » : c’est sous ce signe que se tiendra l'édition 2008.


Objectifs

* Soutenir la diversité culturelle en donnant la possibilité aux traditions, aux cultures, aux diverses identités de s’exprimer à travers la musique ;

* Encourager et soutenir l’accompagnement des concepteurs des musiques de source traditionnelle, pour une vraie professionnalisation de la démarche ;

* Renforcer la sensibilisation du jeune créateur et encadrer se démarche sur la question des droits d'auteur et les possibilités de diffusion de cette musique ;

* Renforcer la promotion et la diffusion du spectacle vivant ;

* Soutenir l’ouverture et le développement culturel de la ville de Pointe-Noire.


Principale motivation

Chaque peuple a ses traditions, sa culture, son identité. Mais au 21e siècle, où l'on parle davantage de domination par la force et où l’uniformisation permet à certains de mieux régner, la place des minorités s’avère menacée. U’SANGU NDJI-NDJI est une réaction positive à cette logique uniformisante et destructrice, un festival met en valeur les spécificités culturelles, les identités, les entités, pour un développement authentique et harmonieux des cultures : l’unité dans la diversité. À travers ce festival, chaque artiste chante, danse et s’identifie au moyen de ses traditions, de sa culture, vient s’exprimer et transmettre son message. U’SANGU NDJI-NDJI croit aux forces de cette diversité pour consolider l’unité, la paix et l’entente, dont l'Afrique centrale a besoin pour se développer.


Sites


Plusieurs sites à Pointe-Noire et dans le département du Kouilou, accueilleront les différentes activités de cette édition :

L’Espace culturel Yaro
En face du siège de l’arrondissement 4 Loandjili (théâtre de verdure de plus de 300 places). Ce site est habitué à accueillir le festival. Il est réservé aux concerts. C’est également là que se trouvent le quartier général et le Village du festival, où les animations et le marché-exposition se dérouleront.

L’Espace du Trentenaire
Au km 4, dans l’enceinte de l’Association sportive et culturelle Total & P Congo (salle de plus de 500 places). Ce site réservé aux concerts, accueillera pour la troisième fois le festival.

La Commune de Loango
Dans la cour du siège de la commune rurale de Loango, à 17 km de Pointe-Noire. Il sera érigé un podium pour donner un grand concert et diverses animations. Ce site, qui abrite pour la première fois le festival, accueillera jusqu’à 1 000 spectateurs.

Le Centre Sueco de Pointe-Noire
En plein centre ville, ce centre abrite pour la deuxième fois les concerts du festival et accueillera dans son amphithéâtre plus de 300 personnes.


Activités

Atelier de Formation sur le chant
Atelier sous-régional (Gabon, RDC, Cameroun et Congo-Brazza), animé par Queen ETEME (Cameroun), à destination des musiciens du Congo-Brazza, de la RDC, du Gabon et du Cameroun.

Conférences
« Le Royaume Loango, son Histoire et sa Musique », par Frédéric Pambou, écrivain (Congo)
« Les Traditions africaines et La Musique du Monde »
« Environnement, Musique et Développement »
« La Rencontre des festivals »

Concerts
Plusieurs concerts sont programmés dans les différents sites du festival à Pointe-Noire et à Loango. Ils seront donnés par des artistes et groupes invités du Congo-Brazza, de la RDC, du Cameroun, du Gabon, du Bénin, du Sénégal et d’Europe.

Animations
Comme d’habitude, ce seront des moments de prestations libres des groupes et artistes locaux au Village du festival à l’Espace culturel Yaro. Il sera également question de renforcer cette activité, de l’enrichir par les prestations des groupes de musiques traditionnelles (bases même de la démarche du festival) dans les différents sites du festival.

Visite touristique
Une nouvelle rencontre avec l’histoire, les traditions, la culture et le patrimoine Loango, une rencontre avec des sources d’inspiration. Une visite guidée dans l’ancienne cité du royaume Loango (un des grands ports d’embarquement des esclaves, localité ayant abrité la première église catholique du Congo, premier site d’extraction du pétrole congolais…). Loango, localité touristique avec ses plages, ses gorges, son musée…

Marché & Exposition
Espace de contacts, de rencontres, d’échanges, d’information des artistes, des professionnels et du public sur le festival et les organisations présentes. Cet abritera le Village et le Bar du festival ; le Point d’information ; des expositions diverses (sur stands), des instruments de musique, des produits artisanaux… L'espace est également réservé pour la visibilité permanente des partenaires et des sponsors.


L’édition 2008, quelques artistes attendus..
.

Queen ETEME (Cameroun)
Bercée par les chants traditionnels de sa grand-mère au village Endinding et initiée par un père mélomane aux rythmes camerounais (bikutsi, magambeu, makosa) et aux musiques étrangères (jazz, bossa nova, blues, rumba…), elle croise très vite différents genres musicaux. Elle participe à plusieurs albums d'artistes, groupes d'Afrique et d'ailleurs tels que Alpha Blondy, Ismael Lô, Bisso na bisso, Pierrette Adams, Annie-Flore Batchiellilys, Mokhtar Samba, Jack Sele, Kool Bassa, Joyce Beyal, Mama Ohandja. Avec la sortie de son album Soki, elle réalise plusieurs tournées dans le monde.
Elle anime des ateliers et des master class de voix à l'école de jazz « Les Jupo » (Le Havre), au festival Nuits Atypiques de Mighoma au Gabon, au festival Afrikakeur au Sénégal, au Centre culturel Français de Cotonou au Bénin.

Kareyce FOTSO (Cameroun)
Après avoir joué dans différents groupes camerounais dont Korongo, KAREYCE va s'imposer en solo sur la scène camerounaise et africaine. Un parcours très prometteur si l'on juge la qualité de ses prestations dans divers festivals (Cameroun, Congo-Brazza, RDC, Côte-d'Ivoire, Bénin, France et Japon). Elle tire son inspiration des traditions bamilekés et des musiques de l'ouest du Cameroun, et vient pour une deuxième fois au festival.
Dans son spectacle, des instruments comme le choue, le nde, la sanza ou la ntem... fusionnent avec la guitare pour donner un mélange étonnant à ce folklore : des sons venus du blues, du jazz ou de la soul...

DJONIMBO (RDC)
Djonimbo, le Guitariste perdu, a d'abord chanté seul avec sa guitare, puis pour répondre aux besoins de certaines de ses chansons écrites pour orchestration, il crée le groupe DJONIMBO en 2003. Avec un répertoire large et cohérent, il exerce sa musique de manière rigoureuse dans un contexte très difficile. Présent sur des événements au Congo-Kinshasa et en Afrique, il ne cesse de travailler avec plusieurs groupes et musiciens du monde entier. Il vient pour la deuxième fois à U'SANGU NDJI-NDJI et propose un nouvel album, Lifutambaa.
En dialecte Tiene, « Lifutambaa » signifie cendre, résidu de la combustion de bois. L'artiste symbolise le bois de chauffe qui brûle sous le feu de l'inspiration jusqu'à la cendre. Djonimbo utilise des dissonances et des pincés de guitare tantôt doux, tantôt furieux.

Image & Sources : Pierre Claver Mabiala, Espace Yaro
00 (242) 678 80 16 - cmabial@hotmail.com

dimanche 6 juillet 2008

Appel pour le livre






Face aux menaces contre le prix unique du livre, professionnels et lecteurs se mobilisent...


Des amendements proposés par des députés de la majorité parlementaire lors de l’examen du projet de loi de modernisation de l’économie ont ouvert un large débat sur la loi du 10 août 1981 relative au prix du livre, dite « loi Lang ».


Les professionnels du livre, auteurs, traducteurs, éditeurs et libraires, rejoints par les bibliothécaires et de nombreux acteurs du livre en régions, ont expliqué d’une même voix que ces amendements remettaient en cause la loi de 1981 et menaçaient les équilibres du marché du livre, ainsi que la diversité de la création et de l’édition françaises. Leur mobilisation a été relayée par des membres du gouvernement. Madame Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication, a souligné combien cette loi restait un outil indispensable pour protéger la littérature. Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, quant à elle, a indiqué ne vouloir changer ni la politique du livre ni le système législatif actuel.

Les acteurs du livre sont néanmoins inquiets car beaucoup d’idées fausses sont colportées sur la loi par quelques multinationales du commerce culturel. Le lobbying qu’elles exercent auprès des parlementaires est à l’origine de ces amendements. Il vise à déréguler le marché du livre afin d’imposer un modèle commercial basé sur une volonté d’hégémonie et une stratégie purement financière. Derrière leurs arguments démagogiques mêlant modernité, défense du pouvoir d’achat et même écologie se cache un combat contre la création, la diversité, la concurrence et l’accès du plus grand nombre au livre.

Ce modèle culturel français, nous y sommes pour notre part indéfectiblement attachés. Ses vertus sont multiples. Avec plus de 2500 points de vente, le réseau des librairies est dans notre pays l’un des plus denses au monde. Il permet, aux côtés du réseau de la lecture publique, un accès au livre aisé et constitue un atout important pour l’aménagement du territoire et l’animation culturelle et commerciale des centres-villes. Ce réseau de librairies indépendantes cohabite avec d’autres circuits de diffusion du livre, les grandes surfaces culturelles, la grande distribution, les clubs de livres ou Internet. Depuis de nombreuses années et à l’inverse d’autres secteurs culturels comme le disque ou la vidéo, le marché du livre se développe sans qu’aucun circuit n’écrase ses concurrents. Chaque circuit joue son rôle et le consommateur bénéficie d’un véritable choix.

Pour la création et l’édition, cette densité et cette variété des circuits de vente du livre offrent à chaque auteur et à chaque livre le maximum de chances d’atteindre son public, qu’il s’agisse d’un premier roman, d’un ouvrage de recherche, d’un livre pour enfant, d’une bande dessinée, d’une œuvre traduite, du dernier roman d’un auteur connu, d’un livre pratique ou d’un ouvrage scolaire. Tous les livres pour tous les publics, voilà notre modèle.

Ce modèle, c’est la loi du 10 août 1981 sur le prix du livre qui en est le pivot et le garant. En permettant d’infléchir les règles du marché afin de tenir compte de la nature culturelle et économique particulière du livre, elle passe aujourd’hui pour l’une des premières véritables lois de développement durable. Elle confie à l’éditeur la fixation du prix des livres qu’il publie. Les livres se vendent au même prix quel que soit le lieu d’achat, dans une librairie, une grande surface ou sur Internet, durant au moins deux ans. Ce système évite une guerre des prix sur les best-sellers qui ne permettrait plus aux libraires de présenter une offre de titres diversifiée ni aux éditeurs de prendre des risques sur des ouvrages de recherche et de création qui ont besoin de temps et de visibilité dans les librairies pour trouver leur public.

De surcroît, le prix unique fait baisser les prix. Contrairement aux idées reçues, les chiffres de l’INSEE montrent en effet que depuis une dizaine d’années les prix des livres ont évolué deux fois moins vite que l’inflation.

En favorisant la richesse, la diversité et le renouvellement de la création et de l’édition, en lieu et place d’une standardisation si courante dans de multiples secteurs aujourd’hui, en permettant une variété et une densité de points de vente du livre particulièrement remarquables, en privilégiant une véritable concurrence au détriment de la « loi de la jungle » et en maintenant des prix beaucoup plus accessibles que dans la majorité des autres pays développés, le prix unique du livre est une chance pour le consommateur, pour le lecteur et pour notre culture.

La loi du 10 août 1981 n’est ni obsolète ni corporatiste. Si elle mérite un débat, c’est pour la rendre plus vivante et plus forte encore.

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Sources : http://pourlelivre.wordpress.com/
Image : Mango jeunesse (c)